A morning dose of insulin glargine prevents nocturnal ketosis after postprandial interruption of continuous subcutaneous insulin infusion with insulin lispro - 08/04/08
Résumé |
Objectif |
Le but de cet essai croisé était d'évaluer la possibilité de substituer partiellement l'insuline basale avec une injection matinale d'insuline glargine, en prévention de la cétose nocturne en cas d'interruption de CSII après le dîner.
Méthodes |
Sept diabétiques de type 1 ont suivi pendant quatre semaines un traitement à l'insuline lispro administrée par CSII et quatre semaines de traitement avec CSII et une dose de base partielle de remplacement d'insuline glargine administrée le matin. Le 28e jour de chaque phase de traitement, les sujets ont été admis dans l'unité de recherche. Ils ont reçu leur dîner et leur bolus habituel d'insuline. La CSII a ensuite été interrompue à 19 heures. Les concentrations plasmatiques de β-hydroxybutyrate et de glucose ont été mesurées toutes les heures pendant les 12 heures suivantes.
Résultats |
Les concentrations plasmatiques de β-hydroxybutyrate à 19 heures étaient de 0,16 ± 0,05 et de 0,13 ± 0,07 mmol/l, respectivement avec et sans glargine, montant jusqu'à 0,17 ± 0,10 et 0,60 ± 0,3 mmol/l six heures plus tard (P = 0,02). Les concentrations plasmatiques de glucose ont augmenté sans glargine de 8,6 ± 2,9 à 21,1 ± 3,0 mmol/l (P = 0,003), mais n'ont pas augmenté d'une façon significative après glargine : 13,6 ± 4,7 vs 12,6 ± 5,6 mmol/l (P = 0,65).
Conclusion |
Une substitution partielle grâce à l'administration d'une dose d'insuline glargine administrée le matin protège du développement de la cétose durant les 12 heures qui suivent l'interruption de CSII après le dîner. Cette stratégie thérapeutique pourrait ainsi être utile aux patients à risque de cétose, mais chez qui, pour d'autres raisons, le traitement par CSII est indiqué.
Abstract |
Aim |
The aim of this crossover trial was to evaluate the potential of partial substitution of basal insulin with glargine, administered once daily in the morning, to protect against nocturnal ketosis after postprandial interruption of continuous subcutaneous insulin infusion (CSII).
Methods |
Seven patients with type 1 diabetes received 4 weeks of treatment with insulin lispro, administered by CSII, and 4 weeks of treatment with CSII and a partial basal replacement dose of insulin glargine administered in the morning. On day 28 of each treatment phase, patients were admitted to the research unit where dinner was served and their usual dinner insulin bolus dose given, after which CSII was discontinued at 7 pm. Plasma (p) β-hydroxybutyrate and p glucose were measured every hour for 12 h thereafter.
Results |
Plasma β-hydroxybutyrate at 7 pm was 0.16 ± 0.05 and 0.13 ± 0.07 mmol/l with and without glargine, respectively, and increased to 0.17 ± 0.10 and 0.60 ± 0.3 mmol/l within 6 h (P = 0.02). Plasma glucose increased without glargine, from 8.6 ± 2.9 to 21.1 ± 3.0 mmol/l (P = 0.003), but did not rise significantly following glargine (13.6 ± 4.7 vs. 12.6 ± 5.6 mmol/l; P = 0.65).
Conclusions |
Partial replacement with a morning dose of insulin glargine protects against the development of ketosis for as much as 12 h after postprandial interruption of CSII. This treatment strategy could, therefore, be useful for patients who are prone to ketosis but, for other reasons, are deemed suitable for CSII.
Mots clés :
Diabète de type 1
,
Insuline glargine
,
Pompe à insuline
,
Insuline lispro
,
Cétose nocturne
Keywords: Type 1 diabetes , Insulin glargine , Continuous subcutaneous insulin infusion , Insulin lispro , Nocturnal ketosis
Plan
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 33 - N° 6
P. 469-471 - décembre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.